dimanche 7 juin 2009

Vacances dans le Sud

Salut à tous !

Me voici de retour pour le tant attendu récit de mes vacances à Queenstown et dans le Sud de l'île du Sud ! Ca remonte en fait à Pacques...

On est donc parti à 8 un jeudi matin du centre de Christchurch pour cette excursion d'une dizaine de jours.
Une fois de plus le mélange des cultures est au rendz-vous : une espagnole très sympas, deux roumains un peu déjantés, un autralien originaire d'Arabie saoudite, un portugais un peu simplet et forcément très poilu ! , et trois français. Deux voitures, dont ma super Honda Accord ! Premier objectif : Queenstown, une station de sports d'hiver pendant hiver, et la capitale mondiale des sports extrêmes pendant toute l'année ! Une journée de route pour y arriver, entrecoupée de petites escales sympathiques...

Il avait neigé la nuit précédente au lac Pukaki. J'y était déjà passé lors de ma rando au Mont Cook. Voici toute la bande...


C'est quand même plus beau sans tous ces énergumènes...!


Pour la pose casse-croûte, la Honda a servi de table à manger...


...et de bar car on s'est aperçu que le part-choc avant est parfait pour accueillir des cannettes de Speight's, la fierté de l'île du Sud, une bonne bière...

Après cette journée de route sans histoire mais pas vraiment monotone ! , nous voici arrivés au terme de l'itinéraire. Un peu avant d'arriver à Queenstown, le lac Wanaka nous offre un beau coucher de soleil...

En arrivant à Queenstown, on trouve un super Backpackers avec juste nous et un groupe d'américaines ! Génial ! Une p'tite Speight's à ta santé, Tatie ! Mais pas trop d'abus, demain les sports extrêmes commencent, directement avec le saut à l'élastique (bungy jumping en anglais).

Voici Queenstown. C'est une jolie ville de semi-montagne. On retouve un peu l'ambiance des stations de sports d'hiver, avec quelque chose en plus ... En tout cas, tout est fait pour donner le plus d'adrénaline possible au touriste.


Mais revenons à la mission du jour : le bungy jumping. Ce sport a été inventé ici même à Queenstown, il y a 24 ans, et a ensuite été exporté dans le monde entier. Il est inspiré d'un rite initiatique Vanuatu dans lequel les jeunes garçons doivent sauter d'une tour de bois de 25 m de haut avec des lianes attachées aux chevilles, pour passer à l'âge adulte.

Pour nous, il y a le choix entre un saut de 40 m avec arrivée la tête dans l'eau, et un saut de 134 m dans un canyon. Bien sûr, on a choisi le plus haut. La compagnie qui nous fait sauter est celle de l'inventeur.

Même les WC rappellent le bungy ! (ci-dessous entrée des WC pour hommes)

Voici l'engin, une nacelle suspendue à des cables tendus entre les versants d'une vallée. On y accède par une petite nacelle le long du cable. La nacelle est à environ 200 m du fond de la vallée. Ci dessous, on voit quelqu'un sauter.


Je fais pas vraiment le fier juste avant de sauter, dans la nacelle !

Voilà ce qu'on voit quand on est sur la planche avant de sauter


Et maintenant, la vidéo tant attendue du saut ! C'est assez marrant...


Ca va beaucoup mieux après... Une fois que l'on a sauté, les quelques seconde de chute libre la tête en avant sont un pur plaisir !

Ensuite, on a pris un peu de hauteur au dessus de Queenstown pour admirer la vue. C'était vraiment pas vilain...


Et le soir, pour se remettre de ces émotions, rien de tel q'un bon resto ! On l'a bien mérité (tu parles !)!


Le lendemain, mes collègues ont prévu une foule d'autres activités (hélicoptère, jet-boat, rafting, luge). Mais ça m'intéresse pas trop et c'est cher, je décide donc avec un autre collègue de partir à la recherche du chamois en montagne dans les environs.


On n'a finalement pas trouvés de chamois, mais on a fait une belle ballade. Le saut en parachute (sky diving) est programmé pour cet après midi... Malheureusement, il sera annulé à cause de la météo. Dommage.

Tant pis, on peut toujours aller faire une ballade dans le coin...


On commençait a être perdu pendant notre ballade, mais on est heureusement tombé sur un panneau d'indication...!

On a finalement retrouvé le chemin de la ville où on a fini la soirée en beauté, histoire de clôturer cette échappée à Queenstown !

Ah oui, j'oubliais ! La fille qui tenait le Backpackers est tombé amoureuse de ma bagnole, elle veut me l'acheter quand je pars ! Elle est prête à venir la chercher à Christchurch juste au moment de mon départ ! Trop de la balle ! Elle m'a encore recontacté depuis pour me confirmer.

Dimanche, tout le monde reprend la route encore plus au Sud, direction Milford Sound, un des plus connus et plus beaux paysages de Nouvelle-Zélande. Par contre, c'est hyper humide et il pleut quasiment tous les jours...

Voilà à quoi ressemble Milford Sound. C'est un grand fiord donnant sur la mer Tasman, bordé par de magestueuses parois abruptes parsemés d'arbres, de cascades, de glaciers... C'est gradiose. On a pris un bateau pour parcourir tout le fiord jusqu'à la mer.

A partir de maintenant, on se sépare. je reste avec mon pote Guillaume, un des français, et les autres partent du côté du Mont Cook. Nous, on va se diriger encore plus vers le Sud, pour aller sur l'île Stewart, la troisième île de la Nouvelle-Zélande, au Sud de l'île du Sud.
On campe à l'arrache à Invercargill, à l'extrême Sud de l'île du Sud, considérée comme la deuxième plus australe "grande" ville du monde (pas très loin derrière Ushuaïa, Clément). Le lendemain, on laisse la bagnole et on prend le ferry pour l'île Stewart (environ 2h de navigation).
Cette île est habitée par environ 300 habitants, qui sont réputés pour être très cooool ! Il n'y a qu'une épicerie, un hôtel et un bar-restaurant, et pas beaucoup de voitures. Tout est rationné et l'énergie est chère. C'est marrant de venir se perdre ici... La civilisation est regroupée sur une infime partie de l'île, tout le reste est un parc national. On a décidé de faire une rando de 3 jours avec camping sous tente dans le "Rakiura National Park".

L'île est très humide et pluvieuse, et on en fait les fraits au tout début de la rando, mais heureusement pas assez pour nous mouiller et tout le reste du temps on y échappera.
L'île est un des seuls endroits de Nouvelle-Zélande où l'on peut encore voir des kiwis dans leur milieu naturel, car il n'y a aucun théoriquement aucun prédateur pour eux. Le panneau ci-dessous "attention kiwis" est sans doute un des seuls exemplaires au monde.

J'avais besoin de passer un coup de fil. Il n'y avait pas de réseau mais je suis tombé sur un téléphone public ! Non, je déconne, je sais pas ce que c'était que cette antiquité, si c'était un blague...

Une fois de plus, on joue aux aventuriers dans la forêt vierge


De temps en temps, on passe par quelques plages. Ici Maori Beach. Rien à voir du tout avec Miami Beach, on devait être les seuls randonneurs dans le parc.

Voilà où nous avons campé. Plutôt sympas. On est tombé en pleine nuit, alors que nous nous promenions dans la forêt en quête de kiwis, sur un ranger du parc occupé à tirer sur d'éventuels prédateurs (chats,...) introduits par les habitants, avec sa 22 long rifle et sa frontale sur-puissante. Mais on n'a pas vu de kiwis, car ils sont très durs à apercevoir.

Le lendemain, on a pris un peu de hauteur

Si les habitants de l'île sont en général sympas et relax, on est tombé sur un dangereux spécimen qui fait exception à la règle. Voyez plutôt :


En gros ça veut dire qu'il ne faut pas pénétrer, sinon on se fait tirer dessus, et si on survit on se fait encore tirer dessus !
A la fin de la rando, c'est le traditionnel fish'n chips dans le seul resto de l'île, avant de regagner le continent ; pardon, l'île principale.

Après avoir récupéré la voiture sans soucis (je me méfie maintenant), on a décidé de prendre notre temps pour visiter le Sud (le littoral), avant de passer le week-end à Dunedin, une ville étudiante du Sud où Guillaume connaît une fille qui peut nous héberger dans sa coloc.
On trouve un coin tranquile pour passer la nuit sous la tente, et voilà qu'à 300 m, une voiture est incendiée par des gens qu'on voit partir en voiture ! Décidément ! Ensuite on voit débarquer les pompiers et les flics, avant d'avoir eu le temps de plier bagages. Heureusement on n'a pas eu d'embrouilles !
On visite donc les Catlins, une zone littorale protégée.

On a pu voir différentes choses, comme une plage recouverte d'arbres fossilisés (ci-dessous, un spécimen) ,

de nombreuses cascades dans les forêts,

bien sûr des moutons dans de grans paturages verts,

un pingouin qui n'a pas bronché quand on est venu le voir,

un jeune lion de mer aussi peu réactif,


...et encore plein d'autres choses, car le littoral est très préservé et riche en faune maritime (phoques, albatros,...).

Pour finir, juste avant d'arriver à Dunedin et de retrouver la ville, on s'est offert le plus beau coucher de soleil de notre vie à Nugget Point, une espèce d'avancée rocheuse dans la mer (photos non retouchées, je précise).

Dunedin est une ville sympas réputée pour sa vie étudiante. On est tombé dans un quartier avec que des coloc d'étudiants et des bars à bière ! Toute la fabrication de la bière dans l'île du Sud, en particulier la Speight's, est regroupé ici. On peut même visiter la fabrique.

Une autre originalité de Dunedin est de posséder la rue la plus pentue du monde (officiellement dans le Guiness des records), avec 35% de pente. Forcément, je l'ai essayée avec ma Honda ! Les gens me prenaient en photo et pensaient que j'allais pas arriver en haut ! Mais pour redescendre, j'ai presque eu un peu peur...




Voilà, les vacances tirent à leur fin. On remonte tout doucement vers Christchurch par la côte Est. Une ou deux originalité sur le parcours, comme ces falaises de sables, avec en contrebas un plage par laquelle on ne peut accéder que par un tunnel,

ou ces rochers totalement ronds, les Boulders, à Moeraki ; un phénomène très spécial dû non pas à l'érosion, mais à une structure cristalline interne spécifique des sédiments...


Voilà pour ce périple d'environ 2000 km. J'ai encore d'autres excursions à vous raconter pour bientôt. Sinon, je vais bientôt prendre l'avion pour aller sur l'île du Nord que je n'ai pas encore visitée, et je vais bientôt commencer le ski puisque les stations sont déjà ouvertes. Deux matchs de rugby entre les All Blacks et l'Equipe de France vont également se dérouler sous peu ici en Nouvelle-Zélande. Je n'ai pas prévu d'aller les voir au stade, mais j'irai quand même supporter les bleus au bar, à mes risques et périls !

Cette transition va me permet d'introduire mon petit conte maori, qui va je l'espère faire plaisir à Nora et à d'autres.

Je me suis en effet demandé pourquoi le rugby avait autant d'importance ici, même et surtout parmi la communauté maorie. La première équipe des All Blacks était en effet composée entièrement de maoris, alors que le rugby a été plus ou moins importé par les anglais. J'ai en fait découvert que ce jeu tire également ses origines aux yeux des maoris d'un autre jeu ancestral très important pour eux. Je vais vous raconter la légende de son origine. Ca met un peu dans l'ambiance mythologique maorie. C'est parti...


La femme de Rahi, un grand chef de tribu, était très belle : elle s’appelait Ti Ara.

Un jour, une tribu ennemie arriva d’une lointaine région montagneuse, et kidnappa Ti Ara. Pendant l'enlèvement de Ti Ara, le tohunga (sorcier) de la tribu ennemie jeta un sort sur les forêts alentour : la végétation devint dense et impénétrable pour que personne ne puisse suivre les ravisseurs.

Rahi était déterminé à retrouver Ti Ara. Avec l’aide de sa famille et de sa tribu, il construisit un grand cerf-volant, nommé Manu Tangata. Avant de partir à la recherche de sa femme, Rahi prépara plusieurs « ki » (sacs), remplis de grands œufs de Moa (grand oiseau ressemblant à l'autruche aujourd'hui disparu), pour se nourrir pendant son voyage.

Tawhirimatea, le dieu du vent, se mit à souffler très fort, et Rahi et son cerf-volant s’envolèrent au-dessus de la forêt, avant d’atterrir en douceur au milieu de la brousse.
Lors de son enlèvement, Ti Ara avait, sans se faire voir, replié, tout le long du chemin, le bout des feuilles vertes de fougères, faisant apparaître le dessous argenté de la feuille et traçant ainsi une piste argentée que Rahi pourrait suivre.

Parenthèse 1 : il s’agit de la fougère argentée, originaire de Nouvelle Zélande. En replier les feuilles peut servir de piste très efficace, si on le fait tous les 20-50m.

Quand les ravisseurs de Ti Ara se rendirent compte que Rahi approchait, le tohunga jeta un autre sort : un soleil d’une chaleur écrasante apparut dans le ciel. C’était la sœur de Ra, le soleil principal. La forêt verdoyante se dessécha aussitôt. Les feuilles mortes, tombant comme de la neige, recouvrirent le sol. Puis un grand vent se leva et fit disparaître ce qui restait de la forêt. A sa place il n’y eut plus qu’un grand désert de sable.
Entouré par le désert, ayant perdu sa piste argentée, Rahi ne savait plus quelle direction prendre. Très vite il se sentit complètement déshydraté par la chaleur caniculaire. Il aperçut un grand rocher jaune et s’approcha pour se mettre à son ombre. Rahi avait le sentiment que ce rocher faisait partie de son « Tupuna ».

Prenthèse 2 : le concept du « Tupuna » peut être pluriel ou singulier et signifier les ancêtres ou un ancêtre. Ainsi Rahi a pensé que le rocher était un ancêtre. Les maoris personnifient tous les aspects de leur environnement et croient qu'ils deviennent eux-mêmes une partie de leur environnement. Ils croient également que différents « atua » (dieux) habitent les divers domaines de leur environnement.

Pendant que Rahi se reposait, la couleur du rocher changea et passa lentement du jaune à un vert rafraîchissant. C’est à ce moment que surgit Namu, un aigle géant qui nichait près du « pa » (village maori fortifié) de Rahi. Namu se posa au sommet du rocher, et fit couler de l’eau fraîche de son bec sur le visage de Rahi.

Tout d’un coup un lézard géant apparut, menaçant. Il tenta d’attaquer Rahi mais ne put atteindre le rocher, stoppé par les « mauri » (forces de vie) conjuguées de Rahi et du rocher.
Frustré, le lézard changea de tactique. Il commença à tourner inlassablement autour du rocher, son énorme queue donnant des coups violents, projetant des pierres, des rochers et du sable en direction de Rahi. Les coups furieux du lézard finirent par creuser un profond canyon autour du rocher. Le canyon se remplit d’une eau de source rafraîchissante, et le lézard se transforma en un « taniwha » (monstre géant aquatique) du nom de Utumai.

Parenthèse 3 : les métamorphoses se retrouvent dans toute la mythologie des maoris. Les taniwha peuvent être bons ou mauvais. Ils peuvent être des monstres de mer mais ils existent également dans les fleuves (particulièrement dans les méandres des fleuves) et dans les lacs. Ils sont parfois décrits comme d’énormes poissons allongés, ressemblant à des serpents.

Rahi se retrouvait isolé sur une île. Le tohunga des ravisseurs de Ti Ara jeta un nouveau sort et fit disparaître les deux soleils. Une nuit profonde et glaciale enveloppa Rahi. Namu, l’aigle ami de Rahi, toujours perché sur le haut du rocher, presque mort de froid lui-même, essayait malgré tout de réchauffer Rahi en l’enveloppant de ses plumes. La nuit devenait de plus en plus glaciale.
Rahi, levant la tête, aperçut trois étoiles alignées dans le ciel. Il comprit que son père était en train de jeter un sort du haut de leur « maunga » (montagne). Et Rahi vit se former une étroite bande de glace reliant l'île au rivage. Rassemblant toutes les forces qui lui restaient, Rahi prit Namu sur son dos et s'engagea lentement sur cet étroit passage pour regagner la terre ferme.

Mais, juste avant que Rahi n’atteigne le rivage, le « taniwha » se dressa hors de l'eau. Furieux, le monstre se frappait la tête, tout en cherchant à atteindre Rahi de ses rangées de dents coupantes comme un rasoir et pointues comme des flèches.
Fort heureusement, les dents tranchantes du monstre n'atteignirent que le bord de la passerelle de glace, sans dommage pour Rahi et Namu. A force de se frapper violemment la tête, Utumai finit par se rompre le cou. Son corps, sans vie, glissa au fond du canon.

Comme pour fêter l’événement, le soleil réapparut dès que Rahi fut arrivé sain et sauf sur l’autre bord. Namu fut rapidement suffisamment réchauffé pour s’envoler et rentrer chez lui. Rahi rejoignit sa tribu qui le cherchait désespérément. Ils repartirent tous ensemble vers la montagne pour délivrer Ti Ara.

Ils arrivèrent à l’entrée d’une caverne située au pied de la montagne. Ils se tinrent là, hurlant des menaces contre les ravisseurs de Ti Ara, cachés dans la grotte. Mais au bout d’un moment, la tribu de Rahi décida de placer d’énormes pierres devant la caverne, pour bloquer l’évacuation de la vapeur provenant des lacs chauds souterrains de la montagne. En peu de temps la pression monta et provoqua de terribles jets de vapeur sifflante. Les ravisseurs de Ti Ara furent obligés de quitter la caverne en toute hâte, et Ti Ara avec eux.

Pendant que Rahi et Ti Ara tombaient dans les bras l’un de l’autre, des tremblements de terre accompagnés d’ondes de choc commencèrent à se produire, obligeant tout le monde à fuir. Le lendemain, il y eut une énorme explosion, qui projeta la montagne très haut dans le ciel.
Te Puhuru, le tohunga qui avait jeté les sorts pendant l’enlèvement de Ti Ara, n’était pas sorti de la caverne en même temps que sa tribu. On dit que, quand la montagne a explosé, Te Puhuru fut projeté dans les cieux, où il vit toujours, et poursuit ses manigances.

Les deux tribus se rassemblèrent au bord du lac où Rahi avait été prisonnier, et décidèrent de faire la paix. Ils firent cuire tous ensemble le taniwha pour préparer un grand repas. Pendant des jours entiers, ils mangèrent et discutèrent ensemble. Ils arrivèrent à la conclusion qu’il était possible de vivre dans l’harmonie, sans avoir recours à la guerre.

C’est là, au bord du lac, que les deux conseils tribaux inventèrent un moyen d’assurer la paix pour toujours. Ils créèrent un jeu, représentant la tentative d’enlèvement de Ti Ara, dans lequel le ballon disputé et passé de mains en mains représente Ti Ara. Les deux tribus jouèrent ensemble à ce jeu et ainsi demeurèrent en paix.

C’est ainsi qu’est né le jeu de Ki-o-Rahi, en quelque sorte l'ancêtre maori du rugby, en tous les cas ce qui a permit aux maoris d'adhérer autant au rugby.

La légende prétend que le jeu de Ki-o-Rahi s'est répandu à travers Aotearoa (Nouvelle-Zélande) par le brouillard, emporté par le vent, lorsqu’il caresse les lacs et les rivages où Ki-o-Rahi a été conçu.


Coline et Tom, vous pourriez me mettre ce récit en dessin ? Ce serait génial !

Voilà, je suis fourbu d'écriture, je vais me coucher. A très bientôt !